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Par mel.ludy le 4 Mars 2007 à 01:22
Je ne sais pas dire "Je t'aime.".
Je ne sais pas, je ne sais pas.
Je ne peux pas dire "Je t'aime.".
Je ne peux pas, je ne peux pas.
Je l'ai dit tant de fois pour rire.
On ne rit pas de ces mots-là.
Aujourd'hui que je veux le dire,
Je n'ose pas, je n'ose pas.
Alors, j'ai fait cette musique
Qui mieux que moi te le dira.
Pour une larme, pour un sourire
Qui pourraient venir de toi,
Je ferais le mieux et le pire
Mais je ferais n'importe quoi.
Pourtant le jour et la nuit même,
Quand j'ai le mal d'amour pour toi,
Là, simplement dire "Je t'aime."
Je n'ose pas, je n'ose pas,
Alors, écoute ma musique
Qui mieux que moi te le dira.
Je sais ta bouche sur ma bouche.
Je sais tes yeux, ton rire, ta voix.
Je sais le feu quand tu me touches
Et je sais le bruit de ton pas.
Je saurais, sur moi, dévêtue,
Entre mille, quelle est ta main nue,
Mais simplement dire "Je t'aime.",
Je ne sais pas, je ne sais pas.
C'est trop bête, je vais le dire.
C'est rien, ces deux mots-là
Mais j'ai peur de te voir sourire.
Surtout, ne me regarde pas.
Tiens, au piano, je vais le dire,
Amoureuse du bout des doigts.
Au piano, je pourrais le dire.
Ecoute-moi, regarde-moi.
Je ne peux pas,
Je ne sais pas,
Je n'ose pas.
Je t'aime, je t'aime, je t'aime...
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Par mel.ludy le 21 Février 2007 à 17:43Sais-tu que je chantais souvent, avant
Que je mettais des mots sur chaque sentiment
Sais-tu combien je m'amusais, avant
Sur des mélodies qui me venaient d'en dedans
Sais-tu que j'avais des amants, avant
Des hommes que j'ai laissé mourir dans le temps
Et sais-tu que je n'ai jamais eu d'enfants
Et que j'ai peur de ce qu'il m'a toujours manqué à l'intérieur
Mes robes ont étonné souvent, avant
A force d'être noires avec des bouts de blanc
Sais-tu que c'était important, avant
La couleur du tissus et quelques compliments
Sais-tu ce que je t'aurais dit, avant
" Est-ce que j'ai les cheveux défaits par tant de vent ? "
Mais sais-tu ce qui se cache dans ce vent et dans la pluie
C'est ce qui reste depuis l'aube jusqu'à la nuit
Tu sais, la nuit fait peur à ceux qui sont petits
Alors, on se garde un peu de lumière
Je veux un rayon de soleil après ma vie
Une veilleuse dans la terre
Je veux trouver au fond de mes vieilles chansons
Le feu qui me les a fait faire
Et puis, garder cette bougie d'inspiration
Comme unique souvenir d'hier
Sais-tu combien je m'inquiétais, avant
De voir le fil des ans cousu sur mon image
Sais-tu combien j'ai mis de temps, avant
A me redessiner avec du maquillage
Sais-tu, sais-tu comment la vieillesse m'a prise
Quand on dirait qu'elle nous brise
Sais-tu qu'elle s'éternise
Mais sais-tu qu'un cheveu blanc
C'est la neige avant le printemps
Et que, même s'il est tard
On a toujours le même regard
Celui de l'enfant que l'on est
Et qu'on essaie de retrouver
Au fond d'un corps qui agonise
Au fond du feu qu'on attise
Tu sais, la nuit fait peur à ceux qui sont petits
Alors, on se garde un peu de lumière
Je veux un rayon de soleil après ma vie
Une veilleuse dans la terre
Je veux trouver au fond de mes vieilles chansons
Le feu qui me les a fait faire
Et puis, garder cette bougie d'inspiration
Comme unique souvenir d'hier
Ce soir, ce soir, j'ai pris mon crayon
Avec la peau froissée de ma main fatiguée
Sais-tu qu'au-delà de cette chanson
Brille déjà la flamme que j'emporterai
Tu sais, je ne pleurais pas souvent, avant
Pas de ces larmes qui ne sèchent plus au vent
Je pleure, mais si je pleure maintenant
Maintenant, c'est qu'il est tard
Et je suis épuisée<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>
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Par mel.ludy le 14 Février 2007 à 14:39Devant ces yeux d'enfant
Qui ont froid, qui ont faim
Dites vous que l'argent vous brûlera les mains
Devant ces présidents
Qui dirigent le monde
Qui jouent au cerf volant
avec toutes leurs bombes.
Devant les synagogues
Devant les cathédrales
Il n'y a qu'un bon Dieu
Mais toujours plusieurs diables
Devant ceux qui n'ont rien
Devant ceux qui ont tout
S'il le faut je veux bien
le chanter à genoux.
J'en appelle à la tendresse
À l'amour s'il nous en reste
J'en appelle à tous les hommes
Que leur volonté soit bonne
J'en appelle à la tendresse
En plein coeur je vous adresse
Une chanson d'espoir en somme
J'en appelle à tous les hommes
Au front des monuments
n'écrivez pas l'histoire
Un soldat trop vaillant
C'est un ami qui part
Au nom de quelle folie
Au nom de quel pouvoir
On les envoie cueillir
Les lauriers de la gloire
J'ai le coeur d'une femme
Et les mots pour le dire
Il y a trop de larmes
Dans ce monde en délire
Dites-moi si je mens
Dites-moi si j'ai tort
S'il le faut je veux bien
Vous le chantez plus fort.
J'en appelle à la tendresse
À l'amour s'il nous en reste
J'en appelle à tous les hommes
Que leur volonté soit bonne.
J'en appelle à la tendresse
En plein coeur je vous adresse
Une chanson d'espoir en somme
J'en appelle à tous les hommes
J'en appelle à tous les hommes
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Par mel.ludy le 9 Février 2007 à 12:38
Attendez que ma joie revienne
Et que se meure le souvenir
De cet amour de tant de peine
Qui n'en finit pas de mourir.
Avant de me dire je t'aime,
Avant que je puisse vous le dire,
Attendez que ma joie revienne,
Qu'au matin je puisse sourire.
Laissez-moi. Le chagrin m'emporte
Et je vogue sur mon délire.
Laissez-moi. Ouvrez cette porte.
Laissez-moi. Je vais revenir.
J'attendrai que ma joie revienne
Et que soit mort le souvenir
De cet amour de tant de peine
Pour lequel j'ai voulu mourir.
J'attendrai que ma joie revienne,
Qu'au matin je puisse sourire,
Que le vent ait séché ma peine
Et la nuit calmé mon délire.
Il est, paraît-il, un rivage
Où l'on guérit du mal d'aimer.
Les amours mortes y font naufrage,
Epaves mortes du passé.
Si tu veux que ma joie revienne,
Qu'au matin, je puisse sourire
Vers ce pays où meurt la peine,
Je t'en prie, laisse-moi partir.
Il faut de mes amours anciennes
Que périsse le souvenir
Pour que, libérée de ma chaîne,
Vers toi, je puisse revenir.
Alors, je t'en fais la promesse,
Ensemble nous irons cueillir
Au jardin fou de la tendresse
La fleur d'amour qui va s'ouvrir
Mais c'est trop tôt pour dire je t'aime,
Trop tôt pour te l'entendre dire.
La voix que j'entends, c'est la sienne.
Ils sont vivants, mes souvenirs.
Pardonne-moi : c'est lui que j'aime.
Le passé ne veut pas mourir.
3 commentaires -
Par mel.ludy le 31 Janvier 2007 à 20:54Une idée intéressante et une action simple...
Le 1er février 2007, dans toute la France, vous pouvez participer à une grande mobilisation des citoyens contre les changements climatiques !
L'Alliance pour la Planète (groupement national d'associations environnementales) lance un appel simple à tous les citoyens, 5 minutes de répit pour la planète : Tout le monde éteint ses appareils en veille et ses lumières le 1er février 2007 entre 19h 55 et 20h 00.
Il ne s'agit pas d'économiser 5 minutes d'électricité uniquement ce jour-là, mais d'attirer l'attention des citoyens, des médias et des décideurs sur le gaspillage d'énergie et l'urgence de passer à l'action ! Cinq minutes de répit pour la planète, ça ne prend pas longtemps, ça ne coute rien, et ça peut montrer aux candidats à la Présidentielle que le changement climatique est un sujet qui doit peser dans le débat politique.
Pourquoi le 1er février ? Ce jour là sortira, à Paris, le nouveau rapport du groupe d'experts climatiques des Nations Unies. Cet évènement aura lieu en France : il ne faut pas laisser passer cette occasion de braquer les projecteurs sur l'urgence de la situation climatique mondiale.
Contact/ information : Cyrielle, Les Amis de la Terre : 01 48 51 18 95
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