• Mel


    Elle est si douce, parfum d'orange


    Ses cheveux longs à boucle d'ange


    Douceur et force, savant mélange


    Avide de vrai, gourmande d'échanges....


    En simplicité naturelle


    Elle ne se veut rien d'autre qu'elle


    Elfe des bois, douce gazelle


    Paradoxe, mature jouvencelle...


    Si jeune et pourtant douloureuse


    Dans la tourmente elle est précieuse


    En temps de joie, elle est veilleuse


    Sur ses souffrances reste silencieuse...


    Cultivant les mots en secret


    Elle en garde caché les bouquets


    Ne les offrant qu'en jardinet


    Sur sa confiance chevalet...


    Ivre d'amour et d'affection


    Elle sait le poids des trahisons


    Les souffrances des faux diapasons,


    La violence de la déraison...


    En altruiste accomplie


    Elle a dressé son Tivoli


    Amours, amis a anobli


    De sa présence...Mélancolie...

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    De Christine Lebrasseur


     

    1 commentaire
  • ...

    Les seuls beaux yeux sont ceux qui vous regardent avec tendresse.


    C. Chanel


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  • On a trempé notre plume dans
    notre envie de changer de vision

    De prendre une route parallèle, comme une furtive évasion

    On a trempé notre plume et est-ce vraiment une hérésie

    De se dire qu'on assume et qu'on écrit de la poésie

    Il existe paraît-il, un instant dans l'écriture

    Qui oublie la page blanche et efface les ratures

    Un véritable état second, une espèce de transe

    Qui apparaît mystérieusement et s'envole en silence

    Que l'on rape ou que l'on slame, on recherche ce moment

    Il allume une flamme qui nous éclaire brièvement

    Cette flamme est la preuve, laisse moi t'en faire une démo

    Qu'il est possible de combattre le mal par les mots

    C'est tout sauf une légende, on espère juste toucher l'instant

    Les quelques secondes du poète qui échappent à l'espace-temps

    Les moment rares et irréels que la quiétude inonde

    Rouda, n'oublie jamais notre parole du bout du monde

    On ressent comme une coupure dans la vie, comme un rêve

    On oublie les coups durs de la vie, comme une trêve

    C'est un phénomène puissant, je ne te parle pas d'inspiration

    Mais d'un souffle plus profond comme une seconde respiration

    On voit et on entend l'encre devenir vivante

    On goûte et on sent la saveur d'une rime errante

    On touche du doigt l'instant qui nous enveloppe de sa puissance

    C'est sans cesse la renaissance de l'essence même de nos cinq sens

    C'est le moment où on passe de l'autre côté des paysages

    On sympathise avec le vent et on tutoie les nuages

    Il fait jour en pleine nuit et il fait nuit en plein jour

    Profite de cet instant, il ne durera pas toujours

    C'est tout sauf une légende, on espère juste toucher l'instant

    Les quelques secondes du poète qui échappent à l'espace-temps

    Le moment où le voile se lève et la magie s'élance

    Là où j'ai croisé Souleymane au bout du sixième silence

    Si on a pas atteint le Nirvana, on doit en être au seuil

    Pourtant je suis simplement assis là devant ma feuille

    Peut-être que cet instant n'existe que dans mon esprit

    Et que je suis complètement mythomane lorsque j'écris

    Mais laisse moi mon stylo, y'a pas moyen que je m'arrête

    J'ai une envie d'écrire comme t'as une envie de cigarette

    Et pour m'enlever ce désir je te demanderais de repasser

    Car tant que je pourrais écrire je continuerai de penser

    Que c'est tout sauf une légende, on espère juste toucher l'instant

    Les quelques secondes du poète qui échappent à l'espace-temps

    Les moments que l'on redécouvre, que l'on connaît plus ou moins

    Tu l'as déjà touché Jacky, j'en suis témoin

    On a trempé notre plume dans notre envie de changer de vision

    De prendre une route parallèle, comme une furtive évasion

    On a trempé notre plume et est-ce vraiment une hérésie

    De se dire qu'on assume et qu'on écrit de la poésie.


     


    Grand Corps Malade 




    3 commentaires
  •  (image :http://clairimages.chez-alice.fr)

     Elles viennent au monde dans un cri de joie
    Quelque chose à leur visage
    Une émotion qui ne s'explique pas
    Entre douceur et courage
    Elles ont le monde à leurs pieds
    Quelques fois pour un sourire qu'on attend pas
    Elles sont prêtent à donner
    Tout ce qu'on leur prendra

    Pour une idée pour un homme
    Pour une terre qu'on abandonne
    Une femme sait ouvrir son coeur
    Comme un souffle un cri de guerre
    Là où les autres pourrait se taire
    Une femme parle avec son coeur

    Elle défie le monde
    Au ciel un idéal
    Pour qu'à l'amour succombe
    Les fleurs du mal

    Au bord d'un fleuve au fond d'un vieux village
    Elles s'agenouillent en prière
    Comme un roseau se lance du fond d'un marécage
    Elles cherchent un peu de lumière
    Elles attendent même ces rivières,
    Ces montagnes, d'où l'on trouve l'or parfois
    Elles donnent sans compter
    Ce que dieu leur rendra


    Une femme parle avec son coeur...
    Une femme...

     

     

    R.VOISINE


    3 commentaires
  • T’as déjà fait le tour ce c’qui t’a fait souffrir
    Pour le meilleur souvent récolté que le pire
    Quand tu n’as plus la force ni même le désir
    Et tellement chialé et tellement maudit

    Quand t’en as ras le bol de ceux qui font semblant
    Qu’avant d’parler d’amour ils te parlent d’argent
    Et d’regarder partir ceux qu’t’as protégés toujours
    En osant un sourire sur tes chances de retour

    L’injustice, L’injustice

    L’injustice tu la prends comme un poignard au cœur
    Quand une femme te quitte, une amitié se meurt
    Quand la beauté chez toi n’a jamais eu sa place
    L’injustice se vit seule devant sa glace

    L’injustice, L’injustice

    L’injustice tu la prends comme une balle dans le dos
    Quand jugées comme un crime ta couleur et ta peau
    L’injustice elle s’écrit sur le mur des prisons
    Sur les plages et les tombes qui porteront ton nom

    Quand tu as sur le cœur qu’on te donne tous les torts
    Qu’il te reste la pudeur de pardonner encore
    On en revient grandi, comme du pays des morts
    L’injustice ne se vit qu’à force d’être fort
    À force d’être fort
    L’injustice, L’injustice
    À force d’être fort
    L’injustice, L'injustice, l'injustice

    GAROU


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