-
Par mel.ludy le 2 Juillet 2006 à 12:40
Elle est si douce, parfum d'orange
Ses cheveux longs à boucle d'ange
Douceur et force, savant mélange
Avide de vrai, gourmande d'échanges....
En simplicité naturelle
Elle ne se veut rien d'autre qu'elle
Elfe des bois, douce gazelle
Paradoxe, mature jouvencelle...
Si jeune et pourtant douloureuse
Dans la tourmente elle est précieuse
En temps de joie, elle est veilleuse
Sur ses souffrances reste silencieuse...
Cultivant les mots en secret
Elle en garde caché les bouquets
Ne les offrant qu'en jardinet
Sur sa confiance chevalet...
Ivre d'amour et d'affection
Elle sait le poids des trahisons
Les souffrances des faux diapasons,
La violence de la déraison...
En altruiste accomplie
Elle a dressé son Tivoli
Amours, amis a anobli
De sa présence...Mélancolie...
<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>De Christine Lebrasseur
1 commentaire -
Par mel.ludy le 29 Juin 2006 à 12:27
Les seuls beaux yeux sont ceux qui vous regardent avec tendresse.
C. Chanel
votre commentaire -
Par mel.ludy le 28 Juin 2006 à 11:54
On a trempé notre plume dans
notre envie de changer de vision
De prendre une route parallèle, comme une furtive évasion
On a trempé notre plume et est-ce vraiment une hérésie
De se dire qu'on assume et qu'on écrit de la poésie
Il existe paraît-il, un instant dans l'écriture
Qui oublie la page blanche et efface les ratures
Un véritable état second, une espèce de transe
Qui apparaît mystérieusement et s'envole en silence
Que l'on rape ou que l'on slame, on recherche ce moment
Il allume une flamme qui nous éclaire brièvement
Cette flamme est la preuve, laisse moi t'en faire une démo
Qu'il est possible de combattre le mal par les mots
C'est tout sauf une légende, on espère juste toucher l'instant
Les quelques secondes du poète qui échappent à l'espace-temps
Les moment rares et irréels que la quiétude inonde
Rouda, n'oublie jamais notre parole du bout du monde
On ressent comme une coupure dans la vie, comme un rêve
On oublie les coups durs de la vie, comme une trêve
C'est un phénomène puissant, je ne te parle pas d'inspiration
Mais d'un souffle plus profond comme une seconde respiration
On voit et on entend l'encre devenir vivante
On goûte et on sent la saveur d'une rime errante
On touche du doigt l'instant qui nous enveloppe de sa puissance
C'est sans cesse la renaissance de l'essence même de nos cinq sens
C'est le moment où on passe de l'autre côté des paysages
On sympathise avec le vent et on tutoie les nuages
Il fait jour en pleine nuit et il fait nuit en plein jour
Profite de cet instant, il ne durera pas toujours
C'est tout sauf une légende, on espère juste toucher l'instant
Les quelques secondes du poète qui échappent à l'espace-temps
Le moment où le voile se lève et la magie s'élance
Là où j'ai croisé Souleymane au bout du sixième silence
Si on a pas atteint le Nirvana, on doit en être au seuil
Pourtant je suis simplement assis là devant ma feuille
Peut-être que cet instant n'existe que dans mon esprit
Et que je suis complètement mythomane lorsque j'écris
Mais laisse moi mon stylo, y'a pas moyen que je m'arrête
J'ai une envie d'écrire comme t'as une envie de cigarette
Et pour m'enlever ce désir je te demanderais de repasser
Car tant que je pourrais écrire je continuerai de penser
Que c'est tout sauf une légende, on espère juste toucher l'instant
Les quelques secondes du poète qui échappent à l'espace-temps
Les moments que l'on redécouvre, que l'on connaît plus ou moins
Tu l'as déjà touché Jacky, j'en suis témoin
On a trempé notre plume dans notre envie de changer de vision
De prendre une route parallèle, comme une furtive évasion
On a trempé notre plume et est-ce vraiment une hérésie
De se dire qu'on assume et qu'on écrit de la poésie.Grand Corps Malade
3 commentaires -
Par mel.ludy le 20 Juin 2006 à 20:45
(image :http://clairimages.chez-alice.fr)
Elles viennent au monde dans un cri de joie
Quelque chose à leur visage
Une émotion qui ne s'explique pas
Entre douceur et courage
Elles ont le monde à leurs pieds
Quelques fois pour un sourire qu'on attend pas
Elles sont prêtent à donner
Tout ce qu'on leur prendra
Pour une idée pour un homme
Pour une terre qu'on abandonne
Une femme sait ouvrir son coeur
Comme un souffle un cri de guerre
Là où les autres pourrait se taire
Une femme parle avec son coeur
Elle défie le monde
Au ciel un idéal
Pour qu'à l'amour succombe
Les fleurs du mal
Au bord d'un fleuve au fond d'un vieux village
Elles s'agenouillent en prière
Comme un roseau se lance du fond d'un marécage
Elles cherchent un peu de lumière
Elles attendent même ces rivières,
Ces montagnes, d'où l'on trouve l'or parfois
Elles donnent sans compter
Ce que dieu leur rendra
Une femme parle avec son coeur...
Une femme...R.VOISINE
3 commentaires -
Par mel.ludy le 10 Juin 2006 à 23:29
T’as déjà fait le tour ce c’qui t’a fait souffrir
Pour le meilleur souvent récolté que le pire
Quand tu n’as plus la force ni même le désir
Et tellement chialé et tellement maudit
Quand t’en as ras le bol de ceux qui font semblant
Qu’avant d’parler d’amour ils te parlent d’argent
Et d’regarder partir ceux qu’t’as protégés toujours
En osant un sourire sur tes chances de retour
L’injustice, L’injustice
L’injustice tu la prends comme un poignard au cœur
Quand une femme te quitte, une amitié se meurt
Quand la beauté chez toi n’a jamais eu sa place
L’injustice se vit seule devant sa glace
L’injustice, L’injustice
L’injustice tu la prends comme une balle dans le dos
Quand jugées comme un crime ta couleur et ta peau
L’injustice elle s’écrit sur le mur des prisons
Sur les plages et les tombes qui porteront ton nom
Quand tu as sur le cœur qu’on te donne tous les torts
Qu’il te reste la pudeur de pardonner encore
On en revient grandi, comme du pays des morts
L’injustice ne se vit qu’à force d’être fort
À force d’être fort
L’injustice, L’injustice
À force d’être fort
L’injustice, L'injustice, l'injusticeGAROU
2 commentaires
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique