• Et je souhaite tellement

    Que mes rêves soient paisibles

    Cessent enfin ces tourments

    De ces choses indicibles.

     

    Ils hantent mes nuits

    M’assaillent de souvenirs

    Se dressent tel des effigies

    Le plaisir de détruire.

     

    Remuent sans abjection

    Annihilent sans repentir

    Toutes les fondations

    Que je m’efforce de bâtir.

     

    Comme je voudrai être paisible

    Que mes nuits se peuplent d’amour

    Fallait-il être « invincible »

    Pour échapper à ces « discours » ?

     

     

    Bailly ludivine

    15/05/06

     


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  • Copie trop pâle

    Du verbe aimer

    Rien de bestial

    Juste des baisers

    Touche de tendresse

    Rêves d’amertume

    De ceux qui blessent

    De ceux qui brûlent.

    Un peu de poésie

    Un brin de frénésie

    Les années qui passent

    Les gestes se lassent…

    Et c’est ainsi

    Que s’enveloppe la splendeur

    D’un regard adouci

    Aux mil couleurs.

    Subsiste cette mélancolie

    De ce temps qui défile

    Les choses accomplies

    Et celles plus futiles.

    Des yeux interdits

    Désormais ridés

    Marques de la vie

    Des passages obligés.

    Regard apologiste

    Main sur la joue

    Sourires complices

    Un baiser doux….

    12-05-06


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  • Votre fille a vingt ans, que le temps passe vite
    Madame, hier encore elle était si petite
    Et ses premiers tourments sont vos premières rides
    Madame, et vos premiers soucis

    Chacun de ses vingt ans pour vous a compté double
    Vous connaissiez déjà tout ce qu'elle découvre
    Vous avez oublié les choses qui la troublent
    Madame, et vous troublaient aussi

    On la trouvait jolie et voici qu'elle est belle
    Pour un individu presque aussi jeune qu'elle
    Un garçon qui ressemble à celui pour lequel
    Madame, vous aviez embelli

    Ils se font un jardin d'un coin de mauvaise herbe
    Nouant la fleur de l'âge en un bouquet superbe
    Il y a bien longtemps qu'on vous a mise en gerbes
    Madame, le printemps vous oublie

    Chaque nuit qui vous semble à chaque nuit semblable
    Pendant que vous rêvez vos rêves raisonnables
    De plaisir et d'amour ils se rendent coupables
    Madame, au creux du même lit

    Mais coupables jamais n'ont eu tant d'innocence
    Aussi peu de regrets et tant d'insouciance
    Qu'ils ne demandent même pas votre indulgence
    Madame, pour leurs tendres délits

    Jusqu'au jour où peut-être à la première larme
    A la première peine d'amour et de femme
    Il ne tiendra qu'à vous de sourire Madame
    Madame, pour qu'elle vous sourie...

    S.REGGIANI


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  • on exprime souvent les mensonges les plus cruels par le silence.


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  • Elles sont toujours là

    Présentes, bien ancrées

    Dans le sillon de ma voix

    Dans le creux de mes pensées.

     

    Bien souvent elles tentent

    De vouloir me désarmer

    Sans perdre la face, mentent

    D’un sourire affligé.

     

    Elles veulent naître

    Contre mon gré

    Alors bien discrète

    Je les laisse parler.

     

    Elles coulent amères

    Le long d’un soupir

    Accompagner sans gémir

    Ni pudeur, ni colère.

     

    Je m’invente dés lors

    Cette épaule docile

    La présence d’un corps

    Qui tarirait mes cils.

     

    27/04/2006

     


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