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"Le coeur le plus sensible à la beauté des fleurs, est toujours le premier blessé par les épines"
T. Moore
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J'ai bu dans toutes les tasses
J'ai gouté à tous les verres
J'ai perdu cent fois la face
Mais sans rien gagner derrière
J'voudrais bien trouver ma place
Naufragé cherche une terre
Déposer un peu d'angoisse
Y respirer un peu d'air
Autre part, autre frontière
La tête à l'envers
J'fais jamais jamais jamais l'affaire
Déguisé comme un gagnant
Tout dehors et rien dedans
Bronzage été comme hiver
Ça j'ai jamais su le faire
J'suis tombé profond profond
J'croyais tous les zéros frères
Mais dans la jungle des bas-fonds
Rallume un peu la lumière
J'suis pas plus doué pour l'enfer
La vie à l'envers
J'fais jamais jamais jamais l'affaire
J'ai cherché dans tous les livres
En long en large en travers
J'ai rien trouvé qui délivre
J'ai rien trouvé qui espère
J't'ai pas dit les mots des autres
J'connais pas l'vocabulaire
Suffit pas d'être sincère
Y a des façon des manières
J'suis pas doué j'sais pas y faire
Le cœur à l'envers
J'fais jamais jamais jamais l'affaireJ.J GOLDMAN
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A quoi sert-il de croire
Quand tout vous abandonne ?
A quoi sert-il de voirLorsqu’il n’y a plus personne ?
Croire à la vie
Alors que l’homme ternit
Le verbe épanouirAlors que l’homme survit
Pour pouvoir mieux finir.
Croire aux hommesAlors qu’ils voient l’écorce
Sans regarder la sève
Jouent à cueillir les fleursComme on oublie les rêves.
Croire à l’amour
Alors que ceux qu’on aime
S’en vont sur quelques jours ;Qu’est-ce que quelques jours sur toute une vie ?
Pourquoi parler d’amourQuand vous me l’avez pris ?
Ne me dîtes surtout pasQu’il est là, prés de moi
Je l’ai cherché partout
Je ne le trouve pas !Déposer quelques fleurs
Sur un morceau de pierre
Avec une penséeAvec une prière
N’est pas de mon ressort
N’est pas de ma natureCar j’ai beau essayer
Je ne vois que ce mur !
Où sont ses cheveux blancs ?
Son si joli sourire ?Où sont ses yeux d’enfant ?
Que j’aimais tant voir luire !Je suis née de son sang
Bourgeon de ses racinesC’était la seule fleur
Qui n’avait pas d’épine.
Dîtes-moi gentimentOù il s’est relogé
Pour que secrètement
Je puisse l’arroser.Dîtes-moi seulement
Qu’il n’a pas oubliéSoixante-quatorze printemps
De joie et de gaietéEt dix-huit que j’ai passés à l’aimer.
Je ne suis pas Prévert, ni Ronsard, ni VerlaineJe suis comme la mer qui pleure sa sirène
L’immense et pauvre mer qui meurt et se déchaîne De ne pouvoir lui direDes mots comme « je t’aime »,
Des mots comme je t’aime……. !
4 commentaires -
"Apprendre à dompter la Mélancolie, philosophie quotidienne..."
" Utopiste ?..je pense bien au contraire voir les choses telles qu'elles sont...c'est en celà que s'inspire la Mélancolie"
" Rien de suscite plus grande Mélancolie que l'idée de ne pas connaître tous les êtres qu'on aurait pu aimer, qu'on va mourir avant même d'avoir pu les rencontrer"
C.FUENTES
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Et j'écris avec mon cœur
Et j'écris avec mon sang
Parfois dans la douleur
Souvent dans le tourment.
<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>Et j'écris avec mon âme
Et j'écris avec ma peine
Contenant toute ma hargne
Déversant toutes mes haines.
<o:p> </o:p>Au nom de tous ces combats
Livrés contre mon gré
Parfois à bout de bras
Souvent....je suis tombée.
<o:p> </o:p>Mais force et courage
Gaieté et fierté
Forts de tous ces orages
Ont vaincu l'adversité.
<o:p> </o:p>Dés lors.....le soleil revient
Un soupir, un apaisement
Mais jamais l'esprit serein
Empreinte sur le temps.
<o:p> </o:p>04/04/06
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