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Et maintenant que vais-je faire
De tout ce temps que sera ma vie
De tous ces gens qui m'indiffèrent
Maintenant que tu es partie
Toutes ces nuits, pourquoi pour qui
Et ce matin qui revient pour rien
Ce cœur qui bat, pour qui, pourquoi
Qui bat trop fort, trop fort
Et maintenant que vais-je faire
Vers quel néant glissera ma vie
Tu m'as laissé la terre entière
Mais la terre sans toi c'est petit
Vous, mes amis, soyez gentils
Vous savez bien que l'on n'y peut rien
Même Paris crève d'ennui
Toutes ses rues me tuent
Et maintenant que vais-je faire
Je vais en rire pour ne plus pleurer
Je vais brûler des nuits entières
Au matin je te haïrai
Et puis un soir dans mon miroir
Je verrai bien la fin du chemin
Pas une fleur et pas de pleurs
Au moment de l'adieu
Je n'ai vraiment plus rien à faire
Je n'ai vraiment plus rien ...
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Insomnies solitaires
Dans les méandres de la nuit
Des souffrances à faire taire
Sourire sans faire de bruit.
Douleurs discontinues
En quête de territoire,
De ces cris retenus,
De ces phrases réquisitoires.
Se sentir inutile d'existence,
Sans pour autant se résigner,
Faire preuve de méfiance,
Qu'abdique toute pudicité...
Bailly Ludivine
Le 25/10/06
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J'voulais t'parler d'ma vie, c'est rare quand ça m'arrive
Un moment suffira, y a pas grand chose à dire
Passé trente ans et je sais, au moins j'imagine
Je n'aurai jamais mon nom dans les magazines
Vois-tu, je suis de ceux que la foule rassure
On ne peut être bien que parmi des milliers
"Has been" avant d'avoir été, c'est un peu dur
Ma vie, tout l'monde aurait si bien pu s'en passer
Je te dis pas les peurs, les lueurs et les flammes
Je te dis pas le sang qui fait cogner le cœur
Je te dis pas ces moments si froids et si pâles
Et son visage qui justifiait mes heures
Je suis le cours des choses, je vais où l'on m'entraîne
Je suis de ces gens-là qui ne choisissent pas
Tu peux bien penser que ces vies sont des vies vaines
Mais le hasard invente et colorie parfois
Quand je pense à tout ça, ça m'colle la migraine
Pourquoi vendre toujours quand y a tant à donner
T'as beau m'expliquer qu'ça fait partie d'un système
Il me faut bien des pilules pour l'avaler
Je te dis pas les peurs, les lueurs et les flammes
Je te dis pas le sang qui fait cogner le cœur
Je te dis pas ces moments si froids et si pâles
Et son visage qui justifiait mes heures
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on est tous des clowns
sous le grand chapiteau
des gens qui font la foule
des rires et des bravos
on rit et puis on pleure
on s'aime ou on se hait
on vit et puis on meurt
avec ou sans regrets
et sous le maquillage
des soirées de gala
c'est 1001 visages
qu'on montre à chaque fois
on est tous des chanteurs
aux rêves un peu fragiles
qui rêvent d'un ailleurs
posé au raz d'une île
on gagne, on perd
on parle ou on se tait
l'amour, la guerre
le faux ou bien le vrai
l'important c'est de faire
ce qu'on ne fait jamais
on est tous des clowns
du grand jeu de là-haut
sur cette immense boule
de terre, de feu et d'eau
on est tous des étoiles
d'un ciel multicolore
qui brillent au carnaval
d'un monde qui se tord
3 commentaires -
Sur lesquelles je dois écrire
Traduire ces thèmes en prose
Pour m'éviter de les dire,
<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>Tellement de souffrances
Qui restent à souffrir
Confinées dans le silence
Etouffées par mes délires,
<o:p> </o:p>Tellement de phrases à prononcer
Accompagnées de sentiments
Tous ces regards à relever
Tous ces combats contre le temps...
<o:p> </o:p>Parfois lasse d'être ainsi
Mais qui suis-je vraiment ?
Au milieu de ces paris
Que je me fixe amèrement.
<o:p> </o:p>Sans pour autant me dévoiler
Il y a des soirs maudits
Ceux qui sont à éviter
Ceux qui hantent les nuits.
<o:p> </o:p>Alors pour contourner la Mélancolie
Je distille mes insomnies
Au gré des Mots, au gré du temps,
Que passent mes maux et les tourments...
<o:p> </o:p><o:p> </o:p>Ludivine Bailly
24/10/06
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