• Tout s’essouffle, amèrement,
    Les cris de joies, les larmes de bonheur,
    Et fait place, insidieusement,
    A la colère, même la douleur.

     

    Ne vont-ils pas comprendre
    L’horreur de leur comportement ?
    Ne peuvent-ils entendre,
    Les larmes et les tourments ?

     

    La famille….Ma famille….. !
    Que de mots….de maux….

     

    Lassée, blessée, je suis spectatrice
    Je les regarde, les yeux médusés
    Tant étonnée de ces immondices,
    Et de ces trahisons répétées.

     

    A quoi donc cela les mènera
    La haine ou le désarroi ?
    Je peine à comprendre
    Tant j’ai besoin de me défendre.

     

    Famille n’est-il pas censé être Amour ?
    Liens de sang, ne valent-ils pas tous les discours ?
    Je ne sais plus, je ne sais pas….
    Ce qu’ils représentent me peine déjà…
     

    1 commentaire

  • Que j'aimerai peindre ces couleurs

    Qui enivrent mes souvenirs,

    A l'image de mon cœur

    Aux idées auxquelles j'aspire.

    Il me semble percevoir souvent

    Les hautes herbes dans le pré

    Rythmées au souffle du vent

    Luisantes d'un soleil parfumé.

    Courir dans les bras de celles-ci

    Jusqu'au ruisseau étincelant

    Dés lors sentir la fraîcheur adoucie

    D'un air plus qu'envoûtant.

    Je me souviens encore

    De ces orchidées sauvages

    Des bouquets de boutons d'or

    Et des verts pâturages.

    Quelle enfance fleurie ...

    Comment ne pas être nostalgique

    Fallait-il un mauvais nid

    Pour ne pas être mélancolique... ?

     

     

    22/03/06

     


    1 commentaire
  • Et les murs gris de silence

    Murmure d'une certaine indolence

    Souffle d'un voile de passion

    Otant ma peine à la déraison.

     

    Laisser guider mes mots

    Qu'ils transparaissent sans pudeur

    Tel un baiser chaud

    Celui qui adoucit les peurs.

     

    Transportée par l'élan de mon cœur

    Je me fie et me donne

    A toutes les joies et les douleurs

    Aux phrases que l'on pardonne.

     

    Unique pensée qui me surprend

    Sursaut de destins entremêlés

    Epouse pour l'être aimant

    Un souhait gardé secret.

     

    Pensée soudaine

    Non pas pour officialiser

    Devenir tienne

    Un rêve inavoué.

     

     

    03/11/2003


    1 commentaire
  • Amère solitude
    Qui colle aux paroies de mon coeur
    Sombrant dans l'incertitude
    Rafraîchissant la douleur.

    L'ennui trépasse,
    Le son de ma voix tremble,
    Les paroles s'effacent
    Tout se ressemble.

    Soirées monotones
    Avec rien ne s'accordent
    Les bruits s'emprisonnent
    Et la nuit me borde.

    Solitude ennemie
    Parfois si docile
    Emprise sur ma vie
    Semble bien fragile.

    Solitude au douc visage
    Seule toi entends mes phrases
    Avec toi, discute des naufrages,
    Et partage mes extases.

    Je suis seule avec ma solitude
    Empreinte de mon passé
    Autant de lassitude
    Méritait l'encre sur le papier.

    18/11/2003




    votre commentaire
  • Une pensée pour toi,
    Et des larmes aussi
    Petite vie en moi
    Qui s'est enfuie.

    Un an s'est écoulé
    Et bien souvent j'ai pensé
    A ce que tu serais devenue
    Et comment tu me serais apparue.

    Soupçon de vie qui s'est éteint
    Tu survis en mon âme
    Je ne cache pas néanmoins
    Le flot de mes larmes.

    Je pleure encore de douleur
    Car je n'ai pas su te garder
    Dans mon ventre, dans cette chaleur
    Tu t'es évaporée...

    Tu me manques, ce vide persiste
    Il s'estompe il est vrai
    Dans mon antre d'humaniste
    Tu grandiras dans mes pensées.

    03/11/2003



    4 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique