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Sais-tu que je chantais souvent, avant
Que je mettais des mots sur chaque sentiment
Sais-tu combien je m'amusais, avant
Sur des mélodies qui me venaient d'en dedans
Sais-tu que j'avais des amants, avant
Des hommes que j'ai laissé mourir dans le temps
Et sais-tu que je n'ai jamais eu d'enfants
Et que j'ai peur de ce qu'il m'a toujours manqué à l'intérieur
Mes robes ont étonné souvent, avant
A force d'être noires avec des bouts de blanc
Sais-tu que c'était important, avant
La couleur du tissus et quelques compliments
Sais-tu ce que je t'aurais dit, avant
" Est-ce que j'ai les cheveux défaits par tant de vent ? "
Mais sais-tu ce qui se cache dans ce vent et dans la pluie
C'est ce qui reste depuis l'aube jusqu'à la nuit
Tu sais, la nuit fait peur à ceux qui sont petits
Alors, on se garde un peu de lumière
Je veux un rayon de soleil après ma vie
Une veilleuse dans la terre
Je veux trouver au fond de mes vieilles chansons
Le feu qui me les a fait faire
Et puis, garder cette bougie d'inspiration
Comme unique souvenir d'hier
Sais-tu combien je m'inquiétais, avant
De voir le fil des ans cousu sur mon image
Sais-tu combien j'ai mis de temps, avant
A me redessiner avec du maquillage
Sais-tu, sais-tu comment la vieillesse m'a prise
Quand on dirait qu'elle nous brise
Sais-tu qu'elle s'éternise
Mais sais-tu qu'un cheveu blanc
C'est la neige avant le printemps
Et que, même s'il est tard
On a toujours le même regard
Celui de l'enfant que l'on est
Et qu'on essaie de retrouver
Au fond d'un corps qui agonise
Au fond du feu qu'on attise
Tu sais, la nuit fait peur à ceux qui sont petits
Alors, on se garde un peu de lumière
Je veux un rayon de soleil après ma vie
Une veilleuse dans la terre
Je veux trouver au fond de mes vieilles chansons
Le feu qui me les a fait faire
Et puis, garder cette bougie d'inspiration
Comme unique souvenir d'hier
Ce soir, ce soir, j'ai pris mon crayon
Avec la peau froissée de ma main fatiguée
Sais-tu qu'au-delà de cette chanson
Brille déjà la flamme que j'emporterai
Tu sais, je ne pleurais pas souvent, avant
Pas de ces larmes qui ne sèchent plus au vent
Je pleure, mais si je pleure maintenant
Maintenant, c'est qu'il est tard
Et je suis épuisée<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>
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Devant ces yeux d'enfant
Qui ont froid, qui ont faim
Dites vous que l'argent vous brûlera les mains
Devant ces présidents
Qui dirigent le monde
Qui jouent au cerf volant
avec toutes leurs bombes.
Devant les synagogues
Devant les cathédrales
Il n'y a qu'un bon Dieu
Mais toujours plusieurs diables
Devant ceux qui n'ont rien
Devant ceux qui ont tout
S'il le faut je veux bien
le chanter à genoux.
J'en appelle à la tendresse
À l'amour s'il nous en reste
J'en appelle à tous les hommes
Que leur volonté soit bonne
J'en appelle à la tendresse
En plein coeur je vous adresse
Une chanson d'espoir en somme
J'en appelle à tous les hommes
Au front des monuments
n'écrivez pas l'histoire
Un soldat trop vaillant
C'est un ami qui part
Au nom de quelle folie
Au nom de quel pouvoir
On les envoie cueillir
Les lauriers de la gloire
J'ai le coeur d'une femme
Et les mots pour le dire
Il y a trop de larmes
Dans ce monde en délire
Dites-moi si je mens
Dites-moi si j'ai tort
S'il le faut je veux bien
Vous le chantez plus fort.
J'en appelle à la tendresse
À l'amour s'il nous en reste
J'en appelle à tous les hommes
Que leur volonté soit bonne.
J'en appelle à la tendresse
En plein coeur je vous adresse
Une chanson d'espoir en somme
J'en appelle à tous les hommes
J'en appelle à tous les hommes
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Attendez que ma joie revienne
Et que se meure le souvenir
De cet amour de tant de peine
Qui n'en finit pas de mourir.
Avant de me dire je t'aime,
Avant que je puisse vous le dire,
Attendez que ma joie revienne,
Qu'au matin je puisse sourire.
Laissez-moi. Le chagrin m'emporte
Et je vogue sur mon délire.
Laissez-moi. Ouvrez cette porte.
Laissez-moi. Je vais revenir.
J'attendrai que ma joie revienne
Et que soit mort le souvenir
De cet amour de tant de peine
Pour lequel j'ai voulu mourir.
J'attendrai que ma joie revienne,
Qu'au matin je puisse sourire,
Que le vent ait séché ma peine
Et la nuit calmé mon délire.
Il est, paraît-il, un rivage
Où l'on guérit du mal d'aimer.
Les amours mortes y font naufrage,
Epaves mortes du passé.
Si tu veux que ma joie revienne,
Qu'au matin, je puisse sourire
Vers ce pays où meurt la peine,
Je t'en prie, laisse-moi partir.
Il faut de mes amours anciennes
Que périsse le souvenir
Pour que, libérée de ma chaîne,
Vers toi, je puisse revenir.
Alors, je t'en fais la promesse,
Ensemble nous irons cueillir
Au jardin fou de la tendresse
La fleur d'amour qui va s'ouvrir
Mais c'est trop tôt pour dire je t'aime,
Trop tôt pour te l'entendre dire.
La voix que j'entends, c'est la sienne.
Ils sont vivants, mes souvenirs.
Pardonne-moi : c'est lui que j'aime.
Le passé ne veut pas mourir.
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Par delà les saisons
Sans complainte assouvir
Noyer la déraison
Murmurer sans ternir.
<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>Parce que mes rêves ne sont plus
Chiffonnés, désordonnés,
Parce que mes yeux de voient plus
L'avenir comme éternité.
<o:p> </o:p>Vieillies par le poids des années
Elles tremblent... rien qu'à l'idée...
S'affairer à l'ouvrage
Rassemblant le courage.
<o:p> </o:p>Parce que je me souviens
De mes tendres années
Parce que demain est aujourd'hui
Ce qu'il me reste à aimer.
<o:p> </o:p><o:p> </o:p>Bailly Ludivine
23/01/2007
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