-
On ne les prend pas au sérieux
On les traite de fous
Ceux qui, au fond des yeux
Se regardent comme nous...
Plus facile d'entrer dans leur jeu
Quand entre chien et loup
Comme des enfants fiévreux
Ils brûlent de partout...
Ceux qui parlent aux étoiles
Comme on prie le bon Dieu
Comme on tisse une toile
Pour s'élever jusqu'aux cieux...
Ceux qui tutoient les anges
Quand leur coeur bat pour deux
Et reçoivent en échange
De quoi rêver un peu...
Ils ont l'avenir devant eux
La chance autour du cou
Les rend plus lumineux
Ceux qui s'aiment comme nous...
On peut les juger comme on veut
Les traîner dans la boue
Même couverts de bleus
Ils resteront debout...
Ceux qui parlent aux étoiles
Comme on prie le bon Dieu
Comme on tisse une toile
Pour s'élever jusqu'aux cieux...
Ceux qui tutoient les anges
Quand leur coeur bat pour deux
Et reçoivent en échange
De quoi rêver un peu...
Ceux qui parlent aux étoiles
Comme on prie le bon Dieu
Comme on tisse une toile
Pour s'élever jusqu'aux cieux...
Ceux qui tutoient les anges
Quand leur coeur bat pour deux
Et reçoivent en échange
De quoi rêver un peu...
Et reçoivent en échange
De quoi rêver un peu...
Et reçoivent en échange
De quoi rêver un peu...J. HALLYDAY
4 commentaires -
Cette lettre peut vous surprendre
Mais sait-on ? Peut-être pas
Quelques braises échappées des cendres
D'un amour si loin déjà
Vous en souvenez-vous?
Nous étions fous de nous
Nos raisons renoncent, mais pas nos mémoires
Tendres adolescences, j'y pense et j'y repense
Tombe mon soir et je voudrais vous revoir
Nous vivions du temps, de son air
Arrogants comme sont les amants
Nous avions l'orgueil ordinaire
Du "nous deux c'est différent"
Tout nous semblait normal, nos vies seraient un bal
Les jolies danses sont rares, on l'apprend plus tard
Le temps sur nos visages a soumis tous les orages
Je voudrais vous revoir et pas par hasard
Sûr il y aurait des fantômes et des décors à réveiller
Qui sont vos rois, vos royaumes ? mais je ne veux que savoir
Même si c'est dérisoire, juste savoir
Avons-nous bien vécu la même histoire ?
L'âge est un dernier long voyage
Un quai de gare et l'on s'en va
Il ne faut prendre en ses bagages
Que ce qui vraiment compta
Et se dire merci
De ces perles de vie
Il est certaines
Blessures au goût de
Victoire
Et vos gestes, y reboire
Tes parfums, ton regard
Ce doux miroir
Où je voudrais nous revoir
<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>JJ GOLDMAN
2 commentaires -
-
Que jamais on ne me délivre
Des liens de mon enfance
Que jamais je n'ouvre le livre
Où je comprendrai mes souffrances
Que jamais je ne puisse paraître
Ce que je ne suis pas
Que je sois telle qu'on m'a faite
Et non telle qu'on me voit
Que je ne me forge pas des armes
Pour endurcir mon coeur
Que je ne m'invente pas des larmes
Sous l'oeil des projecteurs
Que je ne devienne jamais de glace
Devant le vie qui saigne
Que je reste toujours à ma place
Parmi les gens que j'aime
C'est tout ce que je demande
Vivre où l'amour peut m'attendre
En laissant pleurer mon coeur
Par le sang de mes douleurs
En restant seulement moi-même
Humaine, humaine
Que jamais ne vienne le jour
Où le temps me mangera
Où j'écrirai mes amours
Sur des feuilles d'agenda
Que tous les diamants du monde
Dorment dans leurs écrins
Que mes joies les plus profondes
Me viennent de trois fois rien
Que jamais je ne sache compter
Plus loin que jusqu'à deux
Sans chercher à monter
Sur la colline des dieux
Que sur les chemins du doute
J'avance mes rêves au cou
En rencontrant sur ma route
Des gens semblables à vous
C'est tout ce que je demande
Vivre où l'amour peut m'attendre
En laissant pleurer mon coeur
Par le sang de mes douleurs
En restant seulement moi-même
Humaine, humaine<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>H. SEGARA
votre commentaire -
La tristesse mélancolique
S'accroît pour ne rien laisser paraître
En toute simplicité revendique
Le droit de rester discrète.
<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>Offrir naturellement les mots
Qu'ils transportent leur chaleur
Pour guérir de leur couleur
Le souffle Lamento.
<o:p> </o:p>Que leurs rimes sonnent
Dans le corps et l'esprit
Que leurs rythmes donnent
La cadence réfléchie.
<o:p> </o:p>Que le cheminement de la poésie
Ebauche linéament les contours de la vie
Ainsi vilenies et autres ...abolies
Donnant réflexions aux félonies.
<o:p> </o:p>Qu'elle résonne telle une leçon
La morale à retenir
Qu'elle inspire les chansons
Et jamais ne vieillir....
<o:p> </o:p><o:p> </o:p>03/07/06
Bailly ludivine
3 commentaires
Suivre le flux RSS des articles
Suivre le flux RSS des commentaires